Il s’agit d’une pathologie chronique, qui touche environ 1 femme sur 10. Elle se définit par la présence de muqueuse utérine ou endomètre en dehors de la cavité utérine. Les implants endométriosiques peuvent se retrouver dans toute la cavité abdomino-pelvienne, en particulier au niveau des ovaires (= endométriomes), et de la face postérieure de l’utérus, pouvant être à l’origine de douleurs, notamment lors des règles et des rapports sexuels.
Le syndrome des ovaires polykystiques ou SOPK se définit par des ovaires multi-folliculaires (et non pas des ovaires porteurs de kystes). Cette richesse en follicules est souvent à l’origine de troubles du cycle menstruel (cycles irréguliers, longs voire absence totale de règles par absence d’ovulation), qui peuvent entraîner une infertilité.
L’insuffisance ovarienne est une diminution de la réserve ovarienne (quantité de follicules) et de la fonction ovarienne. Elle peut être physiologique, donc liée à l’âge, ou prématurée, et donc arriver à un âge jeune, avant 40 ans. La baisse de réserve ovarienne isolée, sans altération de la fonction ovarienne, est de plus en plus fréquente, même chez des femmes très jeunes (avant 30 ans), de cause probablement multifactorielle (et en particulier liée à l’environnement).
Les altérations spermatiques peuvent porter sur différents paramètres : la numération spermatique (quantité de spermatozoïdes dans le sperme), la mobilité des spermatozoïdes, et la morphologie des spermatozoïdes (formes typiques). Il existe depuis plusieurs décennies un déclin majeur de la fertilité masculine, avec une nette diminution de la concentration du sperme en spermatozoïdes.
Praticiens
Dr Agnes BEGARIN
Dr Christophe HENRION
Copyright © 2024 | Centre Léonard De Vinci | Mentions légales